Aujourd’hui
Je m’étais donné pour horizon, au cap de mes 75 ans, quelques voyages et quelques aventures que je tiens à vivre ou revivre. La pandémie de C-19 a tout interrompu. Seul, un retour inespéré chez mes lointains amis nomades de Mongolie a pu se réaliser avant la fermeture des frontières. Les autres projets restent en attente. Pourront-ils jamais se réaliser? Je me prends à le croire puisque l’espoir fait vivre.
Demain
L’Argentine, en particulier dans les estancias où j’ai travaillé comme gaucho (et écrit…) en 1975 et 1976. J’attends d’y retrouver mes amis d’alors ou, au moins, leurs enfants et petits-enfants.
La Louisiane, où j’observe depuis quarante ans l’évolution et la résistance de la langue française, de Lafayette à Houma en passant par Pont-Breaux.
L’Arménie, que je commence à peine à saisir et dont j’aimerais, malgré les difficultés de la langue, saisir l’esprit et l’âme.
L’Irlande, une fois encore, sur les traces de Nicolas Bouvier, Fred Cummings et quelques autres, de Dublin au Connemara en passant par Innisshannon.
Le Valais, à deux pas, sans même quitter la Suisse, si près que j’ai omis au fil des ans d’y retrouver le vieil anar de mon coeur, la cavalière indomptable, la discrète écrivaine et le traducteur de plusieurs de mes livres.
Le Québec où je retrouverai le journaliste fidèle, le batteur de claquettes et l’ami des deux sexes à qui je demanderai pardon de mon trop long silence.
Le Mali et le Burkina, si les Barbus veulent bien y desserrer un peu leur étreinte.
Madagascar, La Réunion, Rodrigues et quelques autres îles de l’océan Indien, dont l’apparent enfermement est une porte ouverte vers la fraternité.
La Bolivie et le Pérou, dont l’histoire et les traditions me fascinent, musiques en tête.
Le Sahara, où j’aimerais tant marcher dans les pas de Maximilien, mon ami disparu, dont les livres et les photos m’accompagnent depuis un demi-siècle.
L’extrême Sibérie, où j’ai miraculeusement échappé à la mort, où ont disparu plusieurs de mes compères, et où j’espère retrouver adultes quelques gamins insouciants.
Lorsque j’aurai terminé ce premier tour du monde, je ferai encore quelques crochets par la Roumanie, la Bretagne, la Sardaigne, les Marquises, la Camargue, le Groenland, les îles de la Reine-Charlotte et peut-être le Japon, juste avant que le grand crique me croque.
Sacré programme… Une bucket-list qui se pose là…
Je me réjouis tout particulièrement de l’épisode valaisan!
Amitiés
rosemarie
Cher Alex,
Au vu de votre programme incroyable, j’espère qu’il nous restera un petit peu de temps vie d’ici la fin de vos voyages, pour vous accueillir en Bretagne et découvrir le Golfe du Morbihan…
Blandine & Yves JOHANNEL
Bonjour à vous deux. Oui, c’est promis, je redécouvrirai volontiers le Vannetais, surtout avec vous. Saviez-vous que j’avais, naguère, pondu un gros livre sur la Bretagne et la Normandie (mariage inepte, voulu par l’éditeur, mais mon coeur reste à l’ouest du Couesnon). Et aussi un plus petit et plus personnel, consacré à la seule Bretagne. Je vais vous faire passer les liens par mail.