N’était la piste, on pourrait vraiment se demander si l’aéroport de Larnaka est un véritable aéroport. Les bâtiments alentour ressemblent plutôt à des baraquements de fortune. Et, lorsque le regard se tourne vers la mer, l’horizon est barré par une douzaine d’appareils qui ne pourraient en aucun cas ressembler à des avions civils. Gros bombardiers un rien décatis, avec leur tourelle d’observation et leur ventre énorme. Avions de liaison tachetés de léopard. Hélicos à vous engouffrer une escouade de débarquement,pales frémissantes dans le vent guilleret de la mi-journée.